Sans titre
Le cardinal est mort, je vous assure,
O le grand mal pour la race future,
Mais la présente, je vous jure,
Ne s’en fâchera jamais.
Il a vécu d’une vie non commune
Qui l’a quitté plutôt que la fortune,
Mais que deviendra sa pécune ?
Ne la verrons-nous jamais ?
Pardonne-lui, Gaston de haut mérite
Il allait bien renverser ta marmite,
Mais jetons-lui de l’eau bénite
Nous n’en parlerons plus jamais1 .
- 1Voir *0069
Lyon BM, MS 756, f°132r - Tableau de la vie de Richelieu, p.149