Sans titre
Silva, le grand charlatan,
Vient de finir sa carrière.
Il en envoyait par an
Plus de mille au cimetière.
Silva n’est plus ; mortels vivez.
Silva n’est plus ; mortels vivez.
Silva n’est plus ; mortels vivez1 .
- 1Le médecin Silva, très habile dans sa profession, mais passant dans le public pour avoir dépêché dans l’autre monde bien des gens qui ne seraient pas morts sitôt, mourut dimanche dernier 19 août, en quatre jours d’une esquinancie. On lui a fait ette épitaphe qui, en se répétant trois fois, se chante sur le chant du Dies irae, dies illa.
Mazarine Castries 3988, p.101