D’une babillarde
D’une babillarde
Ici dessous repose en paix
Le corps muet d’une picarde,
Autrefois grande babillarde
Qui dort et se tait pour jamais.
Mais quoiqu’un éternel silence
Succède à son dernier hoquet,
Je ne crois pas, en conscience,
Qu’il puisse égaler son caquet.
La Place, Recueil d’épitaphes, t.II, p.81 - Nouveau recueil des épigrammatistes français, t.I, p.237 - Recueil des plus belles épigrammes des poètes français depuis Marot jusqu’à présent (1698), t.I, p.106