Un avare marié à une femme légère
Un avare marié à une femme légère
Jean qui dans ce tombeau repose entre les morts,
Prenant de toutes mains amassa des trésors,
Plus qu’il n’en espérait de sa bonne fortune.
Il possédait beaucoup, mais il ne donna rien,
Et n’était qu’il avait une femme commune,
Jamais homme vivant n’eut part à son bien.
Bibliothèque des gens de cour, 2ème éd., t. I, p.115 - Recueil des plus belles épigrammes des poètes français depuis Marot jusqu’à présent (1698), t.I, p.121