D’un ivrogne
D’un ivrogne
Celui qui eut sa sépulture
Close sous cette roche dure,
Plutôt que de boire de l’eau,
Se laissa mourir comme un veau.
Passants, à qui cette écriture
Racontera cette aventure,
N’offrez pour son âme un flambeau
Ni quelque requiem nouveau,
Versez-lui du vin sans mesure
Afin que la mémoire en dure.
On ne peut orner son tombeau
D’un anniversaire plus beau.
Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant, p.197