L'Arétin
Le temps par qui tout se consume
Dans cette pierre a mis le corps
De l’Arétin de qui la plume
Blessa les vivants et les morts ;
Son encre noircit la mémoire
Des monarques, de qui la gloire
Est vivante après le trépas ;
Et s’il n’a pas contre Dieu même
Commis quelque horrible blasphème,
C’est qu’il ne le connaissait pas.
Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant, p.189 - La Place, Recueil d’épitaphes, t.II, p.165