D’une belle Dame morte en couche
D’une belle Dame morte en couche
Ci-gît, morte au printemps de sa verte jeunesse,
Glicère, nouvelle Psyché,
Dont les divins appas inspiraient la tendresse
Et qu’on ne vit jamais sans en être touché.
Vénus, pour s’affranchir de la douleur cruelle
De se voir préférer cette aimable mortelle,
Dans un accouchement lui fit perdre le jour.
Mais la jeune et belle Glicère,
Triomphant de Vénus, en mourant devint mère
D’un enfant plus beau que l’Amour.
Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant, p.174