Le supplice de la Constitution
Le supplice de la Constitution
La Constitution a fait mourir le roi,
C’est Fagon qui l’accuse, et Baudin en fait foi.
Il faut de nouveaux supplices,
La punir et tous ses complices.
A quatre chevaux, autrefois,
Fut tiré l’assassin du meilleur de nos rois ;
Mais Louis ne veut pas qu’on venge ainsi ses mânes.
Or puisque quarante ignorants,
Une jaquette noire et deux rouges soutanes
De cette meurtrière ont été les garants,
Soit dit qu’elle sera par eux, comme autant d’ânes,
Écartelée à belles dents1 .
- 1Voir $0066
Raunié, I, 99-100