Sans titre
Mes chers amis, quand je mourrai
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré,
La pâleur m’en est douce et chère
Et son ombre sera légère
A la terre où je dormirai.
Claude Gagnière, Pour tout l’or des mots (Robert Laffont, 1996), p.415