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D’une babillarde

       D’une babillarde

Ici dessous repose en paix

Le corps muet d’une picarde,

Autrefois grande babillarde

Qui dort et se tait pour jamais.

 

Mais quoiqu’un éternel silence

Succède à son dernier hoquet,

Je ne crois pas, en conscience,

Qu’il puisse égaler son caquet.

Numéro
1205


Année
Inconnue

Auteur
Furetière

Personnalité
Bavarde


Nombre de vers
2 x 4

Métrique
Octosyllabe

Finalité
Critique


Références

La Place, Recueil d’épitaphes, t.II, p.81 - Nouveau recueil des épigrammatistes français, t.I, p.237 - Recueil des plus belles épigrammes des poètes français depuis Marot jusqu’à présent (1698), t.I, p.106