D’Helvétius
D’Helvétius
Bienfaiteur délicat, riche sans étalage,
Père tendre, ami généreux,
Au sein de l’opulence il eut les mœurs d’un sage,
Et son or servit à faire des heureux.
Mais vers le déclin de son âge,
Des vices de son temps la désolante image
Vint le blesser d’un trait si douloureux
Qu’au-delà des rivages sombres,
Entre Platon et Lucrère attendu,
Doucement il est descendu
Chercher des vertus chez les ombres.
La Place, Recueil d’épitaphes, t.I, p.334